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~ On lit quoi ? ~
Titre : Dieu me déteste
Auteur : Hollis Seamon
Édition : 10/18 (2015)
Prix* : 7,10 € (P)
New York, hôpital Hilltop. Richard sait qu'il ne fêtera pas ses dix_neuf ans, mais il a une furieuse envie de vivre ! Et d'embrasser Sylvie, la jolie fille de la 302... Contre la montre, le corps médical et sa famille, ce Roméo casse-cou décide de flamber ses derniers rêves. Jusqu'à jouer son destin au poker, dans un des plus bluffs jamais montés contre le sort...
Ce roman boulversant à l'humour ravageur nous offre une extraordinaire leçon de vie.
Richard est un adolescent atteint du syndrome DMD : Dieu Me Déteste. Il vit depuis quelques semaines dans une unité de soins palliatifs à New York. Depuis l'âge de 11 ans, il enchaîne les séjours plus ou moins longs à l'hôpital et l'expérience lui a appris que, s'il a atterri ici aujourd'hui, c'est qu'il ne lui reste plus beaucoup de temps devant lui.
L'histoire est très légère malgré son thème. Je l'ai terminée en une journée. J'ai beaucoup aimé partager ces quelques jours avec Richie : son combat contre la maladie, son amour pour Sylvie, son escapade avec son oncle Phil... Je me suis attachée aux personnages qui gravitent autour de lui : à sa mère qui doit assister, impuissante, à la maladie de son fils, à la bienveillance et la gentillesse du personnel soignant. Je me suis énervée (souvent) contre ceux qui voulaient empêcher cet adolescent courageux et généreux de profiter du peu de temps qu'il lui reste à vivre comme il l'entend.
On ne se sent pas oppressé malgré l'atmosphère dans laquelle évolue les personnages. C'est la qualité principale de ce roman. Il est écrit avec suffisamment de fraîcheur et de subtilité pour ne pas entrer dans le pathos ou céder à la facilité. L'auteur décrit avec justesse et profondeur les tourments d'un ado de 17 ans qui tente de vivre une vie la plus normale possible malgré sa maladie.
J'ai redouté la fin. A mesure que les pages défilaient, deux sentiments m'ont submergés : celui de vouloir rester auprès de lui jusqu'au bout pour le soutenir et puiser encore un peu de sa force et de son courage, et celui de m'arrêter avant pour ne pas assister à l'inévitable. L'auteur tranche pour nous, et c'est très bien comme ça.
"On entre aux soins palliatifs que lorsqu'on en a pour moins d'un mois"Et ce mois, il est bien décidé à mettre toute l'énergie qui lui reste pour le vivre à fond, quitte à enfreindre quelques règles au passage.
L'histoire est très légère malgré son thème. Je l'ai terminée en une journée. J'ai beaucoup aimé partager ces quelques jours avec Richie : son combat contre la maladie, son amour pour Sylvie, son escapade avec son oncle Phil... Je me suis attachée aux personnages qui gravitent autour de lui : à sa mère qui doit assister, impuissante, à la maladie de son fils, à la bienveillance et la gentillesse du personnel soignant. Je me suis énervée (souvent) contre ceux qui voulaient empêcher cet adolescent courageux et généreux de profiter du peu de temps qu'il lui reste à vivre comme il l'entend.
On ne se sent pas oppressé malgré l'atmosphère dans laquelle évolue les personnages. C'est la qualité principale de ce roman. Il est écrit avec suffisamment de fraîcheur et de subtilité pour ne pas entrer dans le pathos ou céder à la facilité. L'auteur décrit avec justesse et profondeur les tourments d'un ado de 17 ans qui tente de vivre une vie la plus normale possible malgré sa maladie.
J'ai redouté la fin. A mesure que les pages défilaient, deux sentiments m'ont submergés : celui de vouloir rester auprès de lui jusqu'au bout pour le soutenir et puiser encore un peu de sa force et de son courage, et celui de m'arrêter avant pour ne pas assister à l'inévitable. L'auteur tranche pour nous, et c'est très bien comme ça.
~ Bref ~
Une belle leçon de vie écrite avec humour et sincérité.
~ Le + ~
Un bel hommage au quotidien du personnel de ce service si difficile et à l'ambiance si particulière
~ Le - ~
La scène dans la ruelle (chapitre 6) un peu trop "osée"
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